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Les femmes de Rugombo s’adaptent à la fermeture des frontières

Réunies en associations, les femmes qui exercent le commerce transfrontalier sont encadrées par des ONG afin de bien mener leurs activités en cette période du coronavirus. Au niveau de l’administration, des séances de sensibilisation sont prévues pour en finir avec la COVID-19.

Les femmes qui exerçaient le commerce transfrontalier ont préféré se réunir en association en embrassant les autres métiers. Mais la faiblesse des capitaux constitue un véritable défi. Les femmes qui pratiquent le commerce interne, se font aider souvent par leurs maris au marché de Cotebu (Bujumbura) pour s’approvisionner en marchandises, d’autres pratiquent la culture des légumes même si la montée des eaux du lac Tanganyika est venue juste pour les enfoncer dans une instabilité financière.

L’association « Dushiriki wote » qui réunit 53 femmes qui exerçaient le commerce transfrontalier, devenue saturée, il est né une autre association « Mupaka Shamba letu ». Dans le contexte du COVID-19 celles qui vendaient les pagnes font actuellement d’autres activités comme les petits métiers. Une tâche qui n’est pas facile d’autant plus que ça crée des frustrations au sein des couples.

Avec les formations obtenues ces femmes discutent des mesure barrières qui sont pour le moment appliquées sans aucun problème avec l’appui des organisations qui font des actions de sensibilisation.

Ces femmes qui disent avoir tenues tête face aux conséquences liées aux mesures de lutte contre la pandémie, appelle les autres à ne plus baisser les bras et continuer la lutte.

Après avoir ouvert les frontières, les coopératives et banques devraient donc être appuyées. Firmin Habumuremyi conseiller socio culturel communal à Rugombo précise que « le commerce transfrontalier n’est plus, suite à la fermeture des frontières. Souvent les femmes s’adonnent au concubinage avec comme motif le manque de moyens. Cela a comme impact la dislocation des familles, mais également le risque des maladies sexuellement transmissibles. »

Ai niveau de l’administration on renchérit : « Nous sensibilisons à n’est plus croiser les bras, mais plutôt de continuer à travailler. Avec différentes séances de sensibilisation en collaboration avec l’AFRABU et paterner Africa, plus de 100 femmes qui exerçaient le commerce transfrontalier s’entraident à travers des mutualités, en attendant la réouverture des frontières. Martèle le conseiller socioculturel en commune Rugombo.

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