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CNIDH: «Ensemble, faisons avancer les droits de l’homme au Burundi»

La Commission National Indépendante des Droits de l’Homme CNIDH en sigle a organisé jeudi 23 décembre 2021 à Bujumbura, un atelier de validation de l’étude sur la problématique de la maltraitance des enfants au Burundi sous le thème « Ensemble, faisons avancer les droits de l’homme au Burundi».

Le Dr Irambona qui a présenté ce rapport a expliqué en long et en large en quoi consiste cette étude recommandée par la CNIDH dans le cadre de l’exécution de ses missions.

Comme résultats de recherche sur terrain, Dr Irambona cite entre autre les violences physiques, les violences psychologiques, la non scolarisation des enfants, les enfants qui ne bénéficient pas des soins de santé, les violences sexuelles pour ne citer que cela.

Et les causes de cette maltraitance des enfants sont entre autre la situation économique dans les familles, les conflits familiaux, les causes inhérentes à l’état d’enfance, les différences ethniques, l’ignorance des droits des enfants, etc, ce qui entraine des effets néfastes tels que le traumatisme chez l’enfant, les troubles psychologiques, l’errance, les grossesses non désirées, les maladies sexuellement transmissible…, et on a identifié les parents, les enseignants, les policiers en zones urbaines… comme auteurs de ces violences faites aux enfants.

Pour éradiquer cette maltraitance faite aux enfants, Dr Irambona propose des actions à mener comme la dénonciation, le plaidoyer, la prise en charge psychologique et judiciaire, la création des plateformes de dénonciation comme les groupes whatsapp, la sensibilisation des parents, la mise en place des points focaux dans les écoles, la multiplication des programmes prônant l’unité familiale, le service d’aide aux adultes, etc.

Les intervenants lors de cet exposé sont revenus sur certains aspects majeurs non soulevés dans le rapport de cette étude comme mettre les mots sur les chiffres à l’aide du mode qualitative-quantitative ainsi que l’aspect comparative avec d’autres pays de la sous-région.

Dans sa réplique, le Dr Irambona dit que le comité qu’elle dirige a touché ce qu’il pouvait et sur recommandation de la CNIDH et invite les autres chercheurs à compléter ce que le comité n’a pas pu soulever.

Signalons que cette étude a débuté le mois de juillet 2021 pour prendre fin le mois de décembre 2021 et a été effectuée dans 8 centres cibles du pays qui regroupent beaucoup d’enfants de la rue et c’est aussi la toute première étude faite dans ce domaine depuis l’existence de la CNIDH.

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