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Avec le montage du bateau Emmanuel, la société VITRACO lance la vente des actions

                                       Nyandwi David, Directeur Général de la société VITRACO

Chez VITRACO, Emmanuel n’est pas un prénom d’une personne mais un bateau dont le projet de montage commence cette année pour durer 8 mois avec  4 ingénieurs  du  chantier naval Olga House, des techniciens avec expérience de plus de vingt ans dans la construction des bateaux.

Ces mots sont de Nyandwi David, Directeur  Général   de la société Vision Transport Company- VITRACO, une société qui se spécialise de plus en plus dans le transport des marchandises via  le corridor central ,le lac Tanganyika , une route sans dos d’ânes et le chemin de fer, un projet initié par les deux pays, le Burundi et la Tanzanie.

“Nous disposons déjà 30% des fonds pour la construction du bateau Emmanuel soit 600 mille dollars (600.000$) sur un total de plus de deux millions de dollars (2000.000 $) représentant le coût total du montage. Nous invitons toute personne intéressée par notre business à acheter les actions. Actuellement, 150 actions sur 250 actions sont en attente de preneurs. Une action vaut 11.000 dollars et chaque actionnaire doit acheter au minimum 20 actions.” , lance Nyandwi David.

Dans le cadre de faciliter le transport des marchandises et des personnes entre le Burundi, la Tanzanie, la République Démocratique du Congo et la Zambie via le lac Tanganyika, la société VITRACO est sur le point de monter deux bateaux de transport (l’un pour le transport des marchandises et l’autre pour les personnes) avec l’appui de la société Ecocat Canada.

L’idée qui remonte de longtemps comme l’affirme le Pasteur Vital N. de l’Église du Réveil et de la Restauration des Nations s’est vue concrétisée  au mois de Février 2020 à  Kigoma en République unie de la Tanzanie où se tenait un congrès extraordinaire organisé par la société Ecocat Canada sous le thème “Le commerce et le lac Tanganyika auquel prenaient part les sociétés commerciales du Burundi, de la RDC, de la Tanzanie et du Rwanda que Monsieur David NYANDWI, Directeur Général de la société VITRACO a convaincu le jury sur l’importance d’utiliser le corridor central et sa société a pu gagner le marché de la construction de deux bateaux.

Pour Nyandwi David, les avantages pour celui qui utilise le corridor central sont nombreux: En ce qui est de bénéfice, il faut prendre un seul exemple pour comprendre. Un importateur qui a importé un conteneur par le corridor nord paye 4200 dollars alors que via le corridor central il verse, avec toutes charges payées à la société VITRACO , une somme légère de 2900 dollars. Celui qui réalise, d’un coup, un bénéfice de 1300 dollars par un seul voyage ne cessera pas la nécessité du corridor central. Une fois, le bateau monté, un passager qui payait 20 mille francs bu par bus, paiera uniquement 12 milles francs bu. Ainsi, il aura réalisé un bénéfice de 8 mille francs.

Ces bénéfices ont été repris et confirmés par le Directeur Général du port de Bujumbura, Bonaventure Sinzobakwira qui donne un exemple d’un importateur qui a amené 34 containers a réalisé un bénéfice de plus de 20 mille dollars comparativement à celui qui a utilisé le corridor nord.

Concernant la protection de l’environnement, le corridor nord utilise beaucoup de camions qui dégagent beaucoup de fumées et qui polluent, par conséquent, l’atmosphère. Ces camions détruisent progressivement les routes sur le sol burundais dans la mesure où un camion peut transporter 40 tonnes , chose interdite sur le sol tanzanien.

Au niveau de la santé, tout le monde sait combien d’accidents sont causés par ces centaines de camions . Dans cette période de la pandémie du coronavirus, l’usage du corridor nord constitue un grand risque : l’usage de plusieurs camions, avec une grande consommation de carburant, implique une main d’oeuvre importante, donc contact permanent entre les visiteurs et les citoyens des pays d’accueil. Au contraire, un bateau, avec peu de consommation de carburant, qui amène plusieurs containers se voit conduit par un seul conducteur, qui même, arrivé au port, reste à l’intérieur du bateau et n’entre pas en contact avec les employés du port.

Rappelons que le chantier de construire ou de monter un bateau dans le port de Bujumbura va amener un plus valu au sein de l’économie burundaise dans le sens où les 4 ingénieurs vont se faire aider par des citoyens burundais qui se verront payer par la société VITRACO, celle-ci paie des impôts et taxes à l’Office Burundais des Recettes et travaille de concert avec plusieurs partenaires dont la banque Finbank qui l’avalise dans plusieurs opérations.

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